Un très bon film d'action sans concessions, malgré une réalisation inégale
Précisons tout d'abord que je n'ai pas vu Romeo Must Die et que je ne vais donc pas me lancer dans une analyse de la carrière de Jet aux USA. Par contre il me semble intéressant de noter que les collaborations occidentalo-HKgaises sont plus intéressantes que par le passé, avec un Replicant assez immoral, et un Kiss of the Dragon loin du compte de fée à la Jerry Bruckheimer.
Sans être le pur chef d'oeuvre du film d'action, ce baiser franco-américano-HKgais est un excellent actioner qui a su marier assez efficacement les cultures en évitant presque tous les écueils. Commençons donc par les points négatifs: la réalisation prête à critique à mon avis. Certes le scénario n'a rien de génial, mais personne ne vient crier sur les toits que le scénario est nul dans un Le Sens du Devoir 4. Soyons clairs, on s'en balance. La réalisation par contre m'a fait tiquer, car Nahon n'a pas réussi à filmer les combats correctement. Il tente quelques mouvements de caméra intéressants, mais sinon il échoue à égaler les HKgais. Ce qui est assez normal, puisque il n'a pas de culture cinématographique du combat. On aurait cependant pu espérer que Corey Yuen dirige entièrement ces scènes. Cela ne semble pas vraiment le cas, surtout sur les premiers combats qui sont difficiles à suivre. Il faudra encore plusieurs années à mon avis avant que des réalisateurs USA comprennent qu'il leur faut s'effacer face aux chorégraphes. Un Tsui Hark ou Gordon Chan le comprennent très bien, mais ce n'est pas encore le cas outre Atlantique.
C'est la seule vraie critique à formuler. Les autres seraient de la mauvaise foi à mon avis, on ne va pas voir ce genre de film pour une histoire complexe ou des personnages travaillés. Bridget Fonda est correcte, mais sous employée, Jet fait ce qu'il sait très bien faire, de même de Tcheky Karyo. Certes aucun d'eux ne réinvente la poudre, mais c'est suffisant pour un film de ce genre. On ne leur demande pas de gagner un Oscar. Ils font bien leur travail, en restant graves tout au long du film mais en ne manquant pas d'insuffler un peu d'humour grâce à quelques dialogues sympathiques.
Plus intéressant est l'ambiance que Nahon arrive parfois à donner au film, de même que la musique. Le premier réussit bien à rendre Paris oppressante, alors que la seconde donne très bien le tempo. J'ai personnellement apprécié que Paris soit assez laide et inaccueillante. La ville de beauté est toujours présentée dans les films sous ses meilleures atouts, voici donc l'inverse ici. Quite à faire peur aux touristes, voici un parti-pris intéressant. Je ne sais pas si l'idée vient de Besson, mais toujours est-il que les clins d'oeil pour enfoncer la capitale ne manquent pas (de l'Equipe en passant par le magnifique Paris By Night dans la rue des putes...). Je ne vois pas pourquoi on devrait faire du film une carte postale de la France, et personnellement ça me ferait vomir de voir des français faire un Pearl Harbor ou un Independence Day (ça c'est pour répondre aux propos patriotiques d'Atchoum...). Tout le monde se tire dessus dans les rues de Paris, moi ça m'a amusé. Peut-être que tout le monde croit qu'à Hong-Kong on peut se poursuivre dans les rues à fond les manivelles ou faire du kung-fu sans voir débarquer les flics, et bien je suis désolé de vous apprendre que c'est faux. Paris, Hong-Kong, même combat. Donnez moi de la baston !!!
Enfin, il faut souligner la bonne tenue des combats et la violence du film. L'aseptisation de la violence dans les films est à mon avis une plaie, voici donc un retour aux sources qui tout comme dans Replicant donne un autre cachet au film. Corps coupé en deux, balle dans la tête, c'est très exagéré mais assez culotté. Les combattants occidentaux sont impressionnants et sont un vrai challenge pour Jet. On revient au bon vieux temps des bastons à 1 contre 5, 10, 15, il était temps. Certes la vraisemblance en prend un coup, mais qui s'en plaignait sur un Bruce Lee ? Quand Jet décide de monter dans le commissariat, c'est n'importe quoi mais qu'importe tant que c'est excitant. Mission accompli ici avec un très bon film d'action, qui aurait pu monter encore plus haut avec une réalisation ad hoc. On revient un peu à un genre de film plus simple et efficace comme on pouvait avoir avant à HK ou même aux USA (un bon vieux Predator, y a que ça de vrai). Ca me manquait tout de même beaucoup, y en a marre des films d'action de 2h20 bourrés d'effets spéciaux. Ici Jet ne se sert jamais d'un flingue et signe probablement son film le plus violent. Le faire dans un film US, il fallait oser, tout comme Ringo avec son Replicant. Il n'y a pas à dire, c'est encourageant.
a voir pour se faire plaisir
A premiere vue personne n'a trop pris ce film au serieux, a commencer par les principaux interesses (cf making of). Et ca pourrait etre une des grandes qualites de ce film. Sans se compliquer la vie avec le scenario ou la mise en scene, avec des acteurs qui font ce que l'on attend d'eux et qui semblent l'avoir fait avec plaisir, cela donne un bon film que l'on revoit avec plaisir lorsque l'on ne veut pas se prendre la tete.
23 décembre 2002
par
jeffy
Bons baisers de Hong Kong
A revoir maintenant, c'est très agréable. "La médiocrité se perd" a écrit un jour Ordell(*), une réflexion sur la relativité des choses qui m'avait marqué. Cela s'applique sans doute ici, car après avoir bouffé des bandes d'action Netflix anecdotiques ou une xième Johnwickerie, un retour à ce ciné doté d'un minimum de savoir-faire apporte beaucoup de plaisir (si, si).
Nahon réussit de beaux plans, on reconnaît
Arbogast à la photo,
Jet en "jette" à l'écran et
Corey Yuen gère les chorégraphies en même temps qu'il assure le poste de réalisateur de 2nde équipe. Ca veut dire ce que ça veut dire : il a cadré la castagne. Scénar prétexte, oui, sous perf' Bessonienne à fond, oui (
cf. le sketch culte de Mozinor), avec un rebondissement torché, exact - la rencontre entre Jet Li et la prostituée jouée par ze american
Nikita reste un grand moment de foutage de gueule - mais alors bonjour les scènes d'action, les excès jouissifs et la putasserie assumée ! Ca ne se prend pas au sérieux - ça parodie sciemment Nikita à plusieurs reprises - c'est calibré 90mn, pas chiant, impressionnant ça et là... c'est fun. Le seul vrai problème est sonore. Cette manie de vouloir coller du rap partout gâche le show, en particulier le grande finale épatante contre les jumeaux géants. Elle aurait gagné à jouer de silences pour mieux valoriser le son des coups, des bris de verre, des uppercuts. Mais en l'état, ce
Baisers mortel du dragon reste nettement plus digest que
Danny the Dog, revu dans la foulée. Si le show
Bob Hoskins - importé du formidable
Long Good Friday - y est encore réjouissant, le mélo est lourdingue, les combats moins galvanisants et la zic de
Massive Attack n'est pas ce qu'ils ont pondu de mieux. Peut-être aussi que j'avoue une préférence en ce moment pour la sécheresse du style Corey Yuen par rapport aux câbles et au lyrisme d'un
Yuen Woo-Ping. C'est à voir.
(*) sur une film que j'avais d'ailleurs aimé,
Village of Eight Gravestones du Japonais
Yoshitaro Nomura.
Juste un film d'action à l'Américaine
Les performances de Jet Li sont comme toujours à couper le souffle, mais c'est malheureusement bien tout ce qu'il y a dans ce film. L'histoire n'est pas trop terrible et la profondeur des personnages manque vraiment de travail.
C'est vrai que le rôle du flic dégenté et psychopathe colle bien à Chéky Karyo, mais faire passer les français pour des brutes incapables qui tirent à tout bout de champ et les françaises pour des prostituées, c'est un peu limite. Les seuls gens normaux qui semblent vivre à Paris, ce sont les immigrés chinois. C'est vrai que se serait mal venu de faire passer des américains pour des c... qui se font ridiculiser par un petit chinois maigrichon. Mais il ne faut pas être dupe non plus. Qui sont les spécialistes des gros calibres, qui tirent sans raison et qui sont incapables de toucher une cible à plus de cinq mètres ?
Au final, beaucoup de violence, des effets spéciaux limités. Ou plus précisément centrés sur les prouesses physiques et artistiques de Jet Li. Ma séquence préférée est celle de la boule de billard... Toutefois je trouve les coups de pied et de poing, même s'ils sont bien chorégraphiés, très pâles par rapport à la diversité des techniques que Jet Li peut mettre en scène, comme par exemple lorsqu'il joue le rôle de Wong Fei-Hung. Mais il ne faut pas lui en vouloir, les productions occidentales font rentrer plus d'argent dans les caisses.
La patte Besson qui gâche tout
Le personnage du flic bête comme ses pieds ou pourri jusqu’à l’os semble devenir la marque de fabrique de Luc Besson producteur ou réalisateur : Nikita, Léon, Yamakasi, Taxi et donc KOD sont autant de films où les forces de l’ordre sont systématiquement dénigrées, dénoncées et ridiculisées. Ce n’est pas que ça me gène en soi, mais cela commence à devenir une sale habitude, et c’est surtout si grossièrement présenté que cela enlève tout crédit à l’intrigue (notamment pour les 3 derniers films cités). Le personnage interprété par Tchécky Karyo est ainsi d’une telle violence, bien souvent purement gratuite, que l’on y croit pas une seule seconde. Face à lui, Jet Li retrouve un standing qu’il avait perdu depuis bien longtemps puisqu’il joue enfin les premiers rôles et traîne son professionnalisme zélé de manière plutôt convaincante même si sans génie. Quant à la prostituée (Bridget Fonda), elle ressemble étrangement à Mira Sorvino dans Maudite Aphrodite de Woody Allen ! On se raccroche à ce qu’on peut…
Ni les combats soi-disant mal filmés, ni la musique hip-hop soi-disant insupportable ne m’ont dérangé durant la vision de KOD, bien au contraire. On dira ce qu’on veut, mais ce n’est pas le pire des produits commerciaux manufacturés made in USA qui arrive sur nos écrans : il y a du rythme, du suspense et même des sentiments avec le sort de cette prostituée malheureuse. Non, ce qui plombe le film, c’est l’accumulation des incohérences qui se comptent par dizaines, ainsi que certains effets de cinéma un peu trop faciles et un peu trop répétés : amusez-vous à compter le nombre de fois où le coup du « chinois-qui-disparaît-brusquement-sans-qu’on-s’en-aperçoive » est utilisé, ou encore les facilités de scénario procurées par le plantage d’aiguilles d’acuponcture, et vous vous poserez sans doute quelques questions sur le travail bâclé des scénaristes ! Bref, il faut prendre ça comme un divertissement, d’accord, mais faut pas nous prendre pour des idiots non plus…
Scénario raté et combats mal filmés, ce qui est tout de même gênant pour un film d'action...
On a beaucoup jasé sur les "performances" des acteurs/réalisateurs expatriés de HK. Jet Li vient d'apporter une nouvelle pierre noire à l'édifice des représentations ratées du cinéma d'orient en occident en participant à un film qui est, pour moi tout du moins, une énorme déception. J'en attendait beaucoup, et c'est au final la première fois que j'ai envisagé sérieusement de quitter la salle avant la fin d'un film... Ce n'est qu'un avis personnel bien sûr, mais je pense qu'il faut se rendre à l'évidence : ce film est un bide sanglant (au propre comme au figuré, l'hémoglobine coulant à flot).
Tout d'abord on nous sert un scénario anémique qui donne une nouvelle dimension à des expressions comme "cousu de fil blanc" ou "ultra prévisible" (la scène de la consigne automatique en est un exemple parmi tant d'autres, et en fait c'est tout le film dont on voit se dessiner la conclusion après 15mn...) Il fallait quand même un certain courage pour aborder sans second degré aucun une telle intrigue ! Inutile de relever les invraisemblances, on en fait 13 à la douzaine. Inutile aussi de chercher une quelconque crédibilité dans ces rues parisiennes farfelues et dépravées (je ne suis certes pas spécialiste es-capitale, mais jamais je ne suis tombé sur cet aspect de la ville lumière...) ou une police plus que ripoux (et franchement à des années lumière de la réalité, il faut quand même être lucide) mitraille dans tous les sens. Non, Paris n'est ni un champs de bataille ni le Chicago de la prohibition ! On ne mitraille pas dans tous les sens, les meurtres par balle sont plus que rare et personne n'y est aussi habitué que ce que l'on voit dans ce film ! En fait tout ceci ne rime à rien, n'a ni queue ni tête, comment se prendre ainsi au sérieux avec des idées de base aussi farfelues et irréalistes ? Quand au GIGN et à la police, désolé mais ils valent mieux que ça et méritent tout de même un minimum de respect et considération. Ajoutons la cerise sur le gâteau : dès que les combats cessent l'intrigue se développe au rythme d'une tortue anémique, et on n'échappera malheureusement pas aux scènes mielleuses, faussement sentimentales, artificielles et pour tout dire débilisantes. Pour ajouter à cet ensemble affligeant, même la musique est mauvaise et agaçante ! En fait jamais ne s'installe vraiment une atmosphère capable de nous entraîner dans la fable et d'accepter les invraisemblances et autres approximations du scénario, jamais la magie qui permet de croire en l'impossible n'opère... Il manque au moins une touche de dérision et de second degré !
Un scénario aberrant qui n'est donc qu'un vague prétexte à enchaîner des combats et gunfights assez sanglants et gores. Parlons en de ces combats. Rarement impressionnants, ils ne se distinguent que par le fait qu'ils sont probablement les scènes de kung-fu les plus mal filmées de l'histoire du cinéma ! Pour apprécier, il faudrait autre chose que d'incessants gros plans et une caméra qui n'arrête pas de bouger. Ce qui peut donner un genre et un rythme en temps normal dilue totalement le talent martial des artistes. Qui donc a chorégraphié et filmé tout ça ???? On ne voit rien ! Ajoutons un final digne des maîtres du Hokuto no Ken... "J'ai touché ton point vital, ton sang va s'accumuler dans ta tête et tu finira par mourir, il te reste trois secondes à vivre !". Affligeant.
Un scénario nullisime (enfin bon, scénario, c'est vite dit...) et des combats tellement mal filmé qu'ils en perdent beaucoup d'intérêt... Et Jet dans tout ça ? Il surnage avec grande difficulté... Si son côté froid sied très bien au personnage, on aimerait voir un peu d'humanité en lui dans certaines scènes. Enfin, on ne va pas lui demander de changer maintenant, non ? Les scènes d'action sont insipides car trop mal filmées, et Jet n'est tout de même pas un acteur grandiose, il ne rentrera à coup sûr pas dans l'histoire avec ce film. A moins qu'on ne lui décerne un prix spécial pour la scène au cours de laquelle il enfonce ostensiblement son aiguille d'acupuncture dans l'oreiller à quelques centimètres du cou de son amie ?
Alors au final que peut-on sauver dans ce "film" ? Tcheky Karyo qui donne un minimum d'ampleur à quelques scènes, le combat entre Jet et les deux gorilles décolorés dans le commissariat (5 minutes...), un rendu visuel parfois intéressant (tant que l'on ne touche pas aux combats...) et le clin d'oeil relatif au PSG sur un journal "Paris ne répond plus" : ça fait quand même plus que léger ! Et ça ne compense pas du tout le fait que la police française soit traînée dans la fange, une vision de Paris surréaliste et grotesque, le dénigrement de notre nation en général avec la touche finale du combat avec le drapeau tricolore. Et dire que ce sont des Français qui tirent les ficelles ! Non content de produire un navet ils s'attaquent au pays ! Pourquoi ce goût à l'auto-flagellation ? Au moins les américains produisent Independance Day ou Pearl Harbor et semblent être fier de leur drapeau et de leur pays... Bref : si vous voulez éviter de gâcher votre argent, évitez Le baiser mortel du dragon (même le titre est pompeux et grotesque, soit dit en passant), si vous voulez voir jusqu'au Jet et Besson peuvent s'enfoncer, prenez votre matériel de spéléo et foncez dans les salles !
Pour conclure je trouve tout de même honteux de traîner notre pays ainsi dans la boue, surtout pour produire un film aussi insipide. A oublier très très vite. Mais qu'est allé faire Jet Li dans cette galère ?
Le grand retour de Jet Li...
Suite à "L'Arme Fatale 4" et "Romeo must die", films bien sympathiques mais où Jet Li était avant tout l'argument exotique de service, on craignait de ne plus jamais le revoir dans un vrai rôle et dans un film à l’action digne de ce nom... Mais "Kiss of the Dragon" vient apaiser toutes nos craintes et confirme que Jet a enfin pris les choses en main!
Lorsqu'on lit le synopsis, on s'aperçoit bien vite que l'intrigue est simple, qu’elle n'a rien d'extraordinaire ou d'original. Mais autour de cet argument, les scénaristes ont su développer des personnages attachants, parfois émouvants, pris dans des situations extrêmes. Dès le début du film, on est plongé dans l'ambiance de cette sombre histoire, pas d'introduction à rallonge, pas d'explications inutiles, l'action commence. C'est d'ailleurs le parti pris de tout le film que d'aller à l'essentiel à chaque scène sans s'embarrasser de scènes ennuyeuses (ce que l'on pouvait reprocher à "Roméo must die"). L'argument du personnage en cavale est parfaitement bien exploité et donne lieu à des scènes parfois rocambolesques mais d'une intensité remarquable, l'un des moments de bravoure étant incontestablement cette scène qui commence sur le bateau-mouche pour s'achever dans les couloirs du métro... On remarquera d'ailleurs que la façon de filmer Paris évite les plans carte-postale pour en tirer une esthétique et une atmosphère, le tout mis en valeur par la photographie de Thierry Arbogast.
Mais l'un des points forts du film reste l’alchimie inattendue entre Jet Li et Bridget Fonda, tout deux au top de leur jeu. Jet Li est parfait dans son rôle d'homme introverti dédiant sa vie à son travail, qui se retrouve perdu dans une ville inconnue et qui pour la première fois à besoin de quelqu'un pour s'en sortir. Quant à Bridget, elle nous fournit tout simplement une interprétation exceptionnelle, ce qui est rare pour un rôle féminin dans un film avant tout conçu autour de l'action. Par ailleurs, Tchéky Karyo est toujours aussi charismatique et percutant, et nous sort des « phrases qui tuent » parfois très drôles.
On retrouve des thèmes chers à Luc Besson, qui a co-écrit le scénario, comme la rencontre de deux personnages solitaires dont chacun va ouvrir sa porte à l'autre, ce qui n'est pas sans nous rappeler les personnages de Jean Réno et Nathalie Portman dans "Léon".
Chris Nahon signe ici un excellent premier film et accompli une réelle performance en débutant avec un projet d’une telle envergure. Sa réalisation est pleine de punch, tout en laissant un espace à des scènes intimistes, notamment grâce à de beaux plans rapprochés sur les visages lors des moments dramatiques.
Le tout est combiné avec les chorégraphies de Yuen Kwai, connu pour ses jeux de caméra qui dépassent parfois l'imagination, et même si les styles de combats rappellent ceux de "Fist of legend", on retrouve aussi avec plaisir des clins d'oeil à son "My father is a hero", notamment dans la scène du dojo... Enfin, Jet Li a pour la première fois dans un film occidental des adversaires dignes de ce nom, entre particulier Cyril Raffaelli, qui a l’air de sortir d’une bande-dessinée, et qui se révèle un combattant hors-pair.
En bref, une histoire simple mais qui va droit au but, les invraisemblances en devenant tout à fait négligeables, grâce à un rythme nerveux et une action efficace. "Kiss of the Dragon" est un film qui ne se prend pas trop au sérieux et avec lequel les spectateurs sont assurés de passer un pur moment de divertissement. On le voit et revoit avec un plaisir chaque fois plus grand.
Efficace
Chris Nahon et Corey Yuen à la réalisation, Jet Li, Bridget Fonda et Tcheky Karyo en tête de la distribution : le film se veut vraiment international, sûrement afin d'essayer de toucher le plus de monde possible (dans le sens faire du fric), mais au moins, les fans de Jet Li ne pourront pas dire que c'est un Jet Li aux USA...
Le scénario n'est pas une trouvaille, mais il est efficace, la prestation des acteurs est excellente, surtout Bridget Fonda, mais voilà la bonne surprise : Jet Li aussi, que ce soit dans les combats ou non !
La réalisation est de qualité, sans être un chef d'oeuvre, et les scènes de combats sont très bonne, çà pète sévère ! De plus, ici, point de câbles (enfin, dans les combats à proprement parlé). J'ai bien aimé aussi la scène où Jet Li est dépassé car son adversaire enchaîne des coups de pieds, et qu'il l'attire dans un espace limité, c'est tout bête, mais çà donne un plus au personnage qui n'est pas invincible.
Bref, une bonne surprise, avec un Jet Li en forme et surprenant !
Enfin un bon film d'action !
Notez que cette critique a été à l'origine postée durant l'été 2001, mais suite à un bug (sans doute de ma part), elle a été en fait postée sous un autre pseudo qu'apparemment pour une raison X j'avais dû créer. Je la remets donc ici sous mon pseudo unique.
"Kiss of the Dragon", voilà le film que l'on attendait... Le film où Jet explose à l'écran comme il ne l'avait pas fait depuis des années, son meilleur film depuis 5-6 ans.
C'est un film complètement fun, limite délirant, mais qui s'assume totalement comme tel, un film où on prend son pied tout simplement, ce qui n'est pas si commun au milieu de tous ces gros films qui sortent et nous assoment de leur vide intersidéral.
Une production française avec Jet Li... rien que d'entendre ça j'en avais l'eau à la bouche. En découvrant le film en juin, mes craintes d'être déçue se sont évanouies en 10 minutes. Rythme trépidant (qui manquait cruellement à "Romeo must die"), personnages attachants et acteurs à leur meilleur, action démente et époustouflante... les morceaux de bravoure du film sont du jamais-vu. Je pense à cette scène extraordinaire du bateau-mouche, cette course-poursuite haletante dans le métro qui met en scène un héros traqué (Jet Li), plus humain et perdu que jamais...
Notre héros qui découvre un Paris hostile mais loin des cartes-postales auxquelles on aurait pu s'attendre. On entrevoit les monuments (l'Arc de Triomphe, le Sacré Coeur) sans s'y attarder lourdement... Ils sont un élément du décor. On découvre en revanche le métro parisien sous un autre angle. La ville est un personnage à part entière, et elle n'est jamais dépeinte complaisamment ni faussement. Comme Jet, on est de passage, et on n'a guère le temps de faire du tourisme...
L'action est magnifique, comme je l'ai dit. Yuen Kwai est le maître. Son art est par exemple incroyable dans cette scène de bateau où chaque angle de caméra est maîtrisé à l'extrême et où il nous prend aux tripes. Même chose dans le commissariat à la fin. Les combats sont secs et puissants. Certains semblent avoir été choqués par le fait que Jet se batte avec le drapeau français, j'y vois au contraire un clin d'oeil ironique et plein d'humour. Un détail savoureux.
"Kiss of the Dragon" signe le grand retour de Jet Li dans toute sa splendeur. Il a enfin l'occasion de montrer l'étendue de son jeu, de sa sensibilité... son rôle d'homme solitaire et très pro mais timide et traqué comme un animal le rend terriblement humain et émouvant... il a rarement été aussi intense et crédible. Quant à Bridget Fonda, elle est étonnante. Voilà une actrice que l'on avait oubliée et qui nous offre une composition impeccable, elle est le personnage.
Et Tcheky Karyo? toujours aussi impayable et sympathique, malgré son rôle de gros sal@!#...
Le scénario est aussi simple que celui d'un film de Hong Kong. Comme un film de Hong Kong, "Kiss of the Dragon" est sans prétention, mais diablement efficace et armé de très beaux personnages.
Un plaisir délicieux qui égaye notre triste été.
Caroline
Quand Jet Li et Luc Besson font équipe, le résultat c'est de la bombe !!
Ce film est vraiment trop excellent. Les combats et les fusillades sont très nombreux dans ce film et en plus de ça les combats sont très réalistes et bien violents comme je les aime. Les combats entre Jet et un black, ainsi qu'entre Jet et 2 géants blonds sont vraiment de toute beauté.
Le scénario est certes simpliste, mais porte bien le film. J'ai bien aimé l'ambiance sombre du film. Quant aux interprétations, Tchéky Karyo dans le rôle du salop est splendide, il est vraiment très sadique et c'est tant mieux. Bridget Fonda joue très bien la femme désespérée et Jet Li est excellent aussi. Le fait que ce dernier ne soit pas parfait,comme par exemple sa maladresse avec les filles le rend plus humain. On est loin du héro parfait américain et c'est en celà que le film est bien aussi.
Ce film n'a pas trop de blabla inutile qui donne envie de dormir, ce qui est assez apréciable, les scènes d'actions sont bien réparties dans le film .En plus voilà aussi un film où il y a de la dialogue qui tue. C'est vraiment trop jubilatoire lorsque Tchéky dit: "la diplomatie c'est fini" ou lorsque Jet dit: "Je vous serez très reconnaissant de ne plus jamais refaire ça", on sent bien qu'un combat n'est pas loin...
La bande son est excellente et moi des films d'actions de cet acabit, j'en redemande!!
Il ne faut pas être trop sévère...
Luc est un devenue un gros producteur et qui dit producteur dit d'abbort rentabiliter...Quand a Chris ,c'est son premier film,il apprendra que le cinema ce n'est pas "MTV.On a entendu qu'il y aurrai un nouveau film occidental de jet produit par Luc Besson avec un gros budget...Et on cest mis à rever que ça serait le meilleur film de Jet.On c'est mis a attendre le jour "J",a mourrir tellement qu'on attendais,on cherchait en vain les place pour les projection privée,les avant-première...
C'est normal qu'on soit un peut deçu,on voulait l'or on a eu que le bronze.Il ne faut pas être pas trop sévère,il faut au moins aller au cinoche pour voir le film,c'est la moindre des politesse.
Jet li, c'est jet li qui joue dedans!!!!!
Et c'est parfait!
Frenchement le baiser mortel du dragon est un bon divertissement. L'action y est meneé a tambour batant!
Le film vaut le coup de le voir et de le revoir!
c'est le meilleur film non-asiatique de jet li
c'est un bon divertissement et quand corey yuen est au commande de la chorégraphie, avec jet li cela a toujours donné des resultats positif. tcheky kario est super et bridjet fonda aussi. on passe un bon moment ( comparé a "the one" KOD est un regal
Ouais correct sans plus.
Chorégraphies réalistes mais mal filmé, scénario mauvais mais Jet est impérial. Le meilleur Jet depuis qu'il s'est expatrié, c'est toujours ca.
premier film acceptable pour le jet li starrifié
bon evidemment on est loin, trés loin du bonheur d'un film tel que once uppon in china ou le temple de shaolin (ou même de fist of legend)
mais bon force est de constater que si le scénario est des plus bidon les scenaristes ont tout de même reussi a exploiter au maximum de l'ambiance de paris et du talent des acteurs
les combats quoiqu'en diront certains sont bien filmés POUR une production NON HK
et la musique style rap si elle n'est pas virtuose reste efficace
en conclusion je dirai que c'st le meilleur jet depuis qu'il est devenu une star certains combats sont vraiment sympa et il ya un petit quelque chse qui me fait dire "aller voir ce film"
Un film bourre de defauts mais qui reste attachant et plaisant
Malgres son scenario bidon, ses combat etrangement filmes (au debut car apres ca va mieux); ce film m'a bien plu et a vrai dire je sais pas trop pourquoi.
je ne me suis pas ennuye, j'ai trouve Jet li honnete dans son role de flic renferme et sombre, les choregraphies etaient plutot plaisante et pour une fois, depuis la sortie de matrix, on n'as pas eu droit a des mouvement aussi improbable que mal digitalises (cf "Romeo must die").
Tcheky Karyo est parfait dans un role qu'il connait pas coeur, ,Fonda arriverait presque a nous faire pleurer, L'ambiance malsaine est bien rendu dans ce Paris loin de l'idee que s'en font les touristes, le rythme soutenue.
Seul la sequence de la mort de Karyo est ridiculement filme, elle fait pas credible avec ses gros plans et ses trenblements.
Certes ce n'est pas un grand film, c'est juste du spectacle; et de ce point de vu la c'est reussi, on se fait plaisir et c'est tout ce qui compte.
Un bon film
Les avis me paraissent particulièrement mitigés pour ce film..
Pour ma part je dirai que le "baiser mortel du dragon" est un bon film, certes un peu trop branché (musique de jneus notamment===>très crispante) et tiré vers la superproduction, mais il se laisse voir sans problemes, et les scenes d'action sont vraiment bonnes et bien filmées... Mais ce que je regrette en particulier c'est la pseudo "minute émotion" dont les réalisateurs ne peuvent plus se passer de nos jours qui est il faut bien avouer très gnagnante...
Finalement un bon divertissement.
Ayant revu le film récemment, je dois dire que j'en ai eu une bien meilleure impression qu'au premier visionnage.
Pour commencer, la réalisation et le montage, s'ils se révèlent exaspérant lors des scènes d'action (surtout les premières) sont par contre tout à fait adaptés à l'ambiance sombre et donne au film un ton noir tout à fait plaisant. La musique est également adaptée, chose rare dans une production Besson.
Le scénario, bourré d'incohérences, nous sert également tous les clichés et toutes les scènes qu'on attend dans ce genre de cas, donc pas de surprise de ce côté là, et on a même parfois la détestable impression d'être pris pour des imbéciles.
On peut aussi reprocher un certain manque de rythme et d'enjeux dans cette course poursuite, qui aurait pu être nettement plus haletante (dans le même genre, je trouve "ennemi d'Etat" beaucoup mieux fait.)
Malgré ce manque de rythme, les nombreuses incohérences, et le montage exécrable, Corey et Jet ont fait du bon travail, et nous offre des combats de rues violents et secs, tout à fait en phase avec le récit. On regrette évidemment qu'il n'y en ait pas plus, mais quand on les compare à ceux de "Romeo doit mourir" ou "The one", on ne peut qu'être satisfait.
Lers acteurs quant à eux ne sont pas mauvais, mais leurs rôles sont bien trop caricaturaux et inintéressants pour offrir des prestations réellement intéressantes.
ALors bien sûr, pas le film du siècle, mais un divertissement honnête et pas trop mal mené.
Un beau film
Si seulement Besson n'avait pas foutu son nez dans ce film... Heureusement il y a Jet Li pour nous divertir et Tchéky Karyo, qui est magnifique dans son rôle de salaud...
Quand un flic démonte 25 ceintures noires, on se dit que son prénom commence par J...
Pourquoi toujours regarder des superproductions holywoodiennes qui demandent des années de préparation, de travail, et de post-production ?
Ici, on a eu le scénario en trois jours, et le film en six mois. L'idée était on ne peut plus fraîche. Le travail a été fait avec sérieux et dynamisme.
Et le résultat, on nous l'offre : Kiss of the Dragon !
Timide avec les filles, explosif avec les mecs, il est là, l'homme au dix patates par seconde...
Welcome to Paris Johnny !
Bonjour monsieur Jet...
Votre mission, si toutefois vous l'acceptez est de partir en vacances dans la plus belle ville du monde.
-Tatanez quelques flics...
-Coupez en un autre en deux...
-Grillez en quelques uns avec un fer à repasser...
-Lavez ceux qui sont sales dans une machine...
-Jouez un peu au billard pour vous reposer...
-Immobilisez les agents de sécurité...
-Tirez une balle là où ça fait mal...
-Maitrisez un commando de la GIGN, et SVP, avec une trottinette... (c'est la mode)
-Lui il a 30 cm de plus que toi et 30 kg de plus, il est black... Où est le problème ?
-Ah oui, profitez en pour tester la résistance des baguettes...
...avant de faire un peu de magie chinoise
-Pour finir, vous voyez ce poste de police là ? Non Jet, pas d'arme et pas de portable...
-25 ceintures noires, vous avez l'habitude depuis Fist Of Legend
-Et comme vous avez bien fait votre travail, voilà deux cerises sur le gâteau... Ils sont blonds et grands, mais vous êtes Jet...
Ce message s'autodétruira dans 5 secondes, le temps de désarmer le boss final et lui donner un kiss of the dragon.
Et bien sûr, comme d'habitude, vous n'êtes pas obligé d'embrasser la fille...
moyen
se laisse regarder
MOUAIS...BOF
Si on met de côté toutes les invraissemblances du film qui sont vraiment mais vraiment affligeantes (du genre Paris se résume à une rue pleines de macs et comme par hasard, Mr Jet LI et B.FONDA s'y rencontrent...) le film vaut le coup d'oeil pour des chorégraphies de bonne facture ( enfin un Jet LI en pleine forme!)et une mention spéciale pour un Tcheky KARYO toujours excellent dans le rôle du bad guy.
A voir s'il n'y a rien d'autre pour la soirée.
bof bof
j'aime la séquence d'ouverture.... le reste est sans génie et très caricatural....
j'aime bien aussi Bridget...
22 octobre 2004
par
a woo
Bof, bof...
Pas nul mais pas bien. genre de film qu'on a vu 1000 fois. Vraiment un manque d'originalité.
Passable
Pourquoi les production Besson ont elles toujours la même saveur de pales imitations????? (pourtant, j'ai adoré "Léon")
De l'action à l'américaine, rien de plus ni moins
Il faut juste noter la prestation, encore une fois grotesque, de notre cher ami Jet Li qui ne sait décidemment pas ouvrir la bouche sans être complètement à côté de la plaque :(
Jet Li mérite mieux
Personnellement je n'aime pas du tout l'histoire de ce film et puis je trouve jet bien meilleur dans les productions hong-kongaises.
Il y a beaucoup d'action et de suspense il faut le reconnaitre mais pour les combats j'ai été très déçu, les acteurs ne mérite même pas d'affronter jet tellement leur niveau est faible comparé au maitre.
Le baiser mortel de Luc Besson ???
Oui !!!
Pathétique ...
Ce qui est le plus horripilant dans ce film, ce n'est pas le scénario inconsistant, la réalisation déplorable, le montage foireux.
Ce n'est pas non plus le fait que Jet Li n'est pas très crédible à vouloir jouer les terreurs (il restera à jamais un gentil garçon).
Ce qui m'a vraiment écoeuré à la vision de ce triste navet, c'est l'image déplorable que Besson s'échine à donner de notre pays. Certes, vouloir montrer la face sombre de Paris, loin des clichés touristiques, est une intention louable, et Polanski y arrivait admirablement dans Frantic. Mais dans le cas présent, Besson ne fait que se vautrer avec délectation dans la violence la plus crade, faisant de tous les flics des pourritures racistes et fascistes et nous offrant plusieurs passages à tabac totalement gratuits. Il rajoute là-dessus une bonne dose de vulgarité même pas drôle. Et le résultat est à peine digne des pires romans de gare ...
Le chinois se déchaine....à Paris.
Le baiser mortel du dragon (quel titre !) est à voir de deux façons.
Premièrement ,comme un film d' action sombre et sérieux (ce qu' il veut être volontairement) genre French connection avec de kung fu (?!!!) ,on obtient alors un authentique nanar doublé d' un terrible échec artistique.
Deuxièmement ,on peut le regarder comme étant un film d' action décalé ,déphasé, vulgos et totalement grotesque (genre Full contact de Ringo Lam , Le dernier samaritain de Tony Scott et le Dobermann de Jan Kounen ,qui eux l' assument pleinement et transforment ces défauts en qualités)...ce qu' il est involontairement.
Si l' on conserve la première option ,le film est un échec sur presque tous les points :Le scénario est on ne peut plus bidon et stéréotypé (genre la pute au grand coeur et le petit chinois acuponcteur !),le montage absolument catastrophique ,rappelant les derniers films de Jean Marie Poiré, les acteurs pourtant généralement bons sont ici grotesques ,surtout Bridget Fonda abusant trop du pathos et déblatérant des phrases ineptes ,et bien sûr Tchecky Karyo dans une caricature de" la hyène" de Dobermann (sauf qu' il n' y a ici aucune trace de l' humour bourrin mais drôle de Kounen), de même les combats sont absolument tous décevants et anti spectaculaires malgré de bonnes idées ,surtout que Nahon et Corey Yuen veulent rendre hommage a Bruce Lee à travers le combat du dojo et celui contre le grand noir mais évidemment la comparaison n' est pas à leur avantage. Alors bien sûr cetains rétorquerons que le film est émouvant grâce aux scènes avec Bridget Fonda....celles ci apparaissent pourtant comme étant démago ,ridicules et artificielles parodiant le Léon de Besson sans pourtant jamais l' égaler.
En somme Besson et ses sous fifres continuent l ' exploration des abîmes cinématographiques !
Par contre si l' on conserve la deuxième option ,le film devient plutôt fun et donc agréable (malgré certaines longueurs insupportables )ainsi le jeu outré des acteurs prend toute sa signification tandis que le montage épiléptique et les clichés à la pelle participent au délire ambiant (quoique Tony Scott et Ringo Lam n' ont pas besoin de mal filmer pour nous amuser) ,alors que nous regardons des scènes d' action totalement "schtarbes"(et foireuses...) ainsi Jet Li défonce une escouade de CRS à coups de trotinette ,prend d' assaut un commissariat (comme le Terminator le faisait en 1984 !) ,tue à coup de baguettes chinoises ,de drapeau Français et d' aiguilles d' acuponcture ,castre ses adversaires d' une balle bien placée ,en coupe d' autres en deux dans les montes charges d' hôtel...pendant que des petits "stewards" Anglais mitraillent à tout va un uzi dans chaque main :Sincèrement cela ne vous rapelle pas les plus gros délires Hong kongais que l' on trouve que dans les cat 3 d' action ,car outre ces délires on y trouve une ambiance poisseuse ,une démagogie putassière et bon marché ,et des effets "soft gore" (ahhhh...Le baiser mortel éponyme !) ,couplé à l' aspect outrancier du film ,on obtient un gentil cat 3 tout ce qu' il y' a de plus vulgos je vous dis....jouissif en quelque sorte ! De plus l’ on obtient le premier beat them up live (vous savez ,les jeux genre Streets of rage) avec les différents niveaux ,les ennemis variés ,les boss de fin de niveau et la progression en se battant dans la rue.
En deux mots ,Le baiser mortel du dragon est un film schyzophrène dont on prefère l' aspect le plus involontaire.
Ps :L' obstination de Besson envers la gent policière devient lassante.
c'est fini, oui ?
Non mais STOOOOOP ! c'est du sabotage Jetlitesque ce film.... On le voit de loin: la super production Besson, un max d'action, plein la vue....
J'avoue: je n'aime pas voir Jet dans des productions "étrangères" ( hors HK/Chine), il y apparaît toujours comme l'image du chinois-au-coup-de-pied-facile-et-nerveux... Il est là pour faire le clown ou quoi ? Son personnage, c'est quoi, hein ? le policier qui par bonté humaine va aider la fille d'une call girl ( je ne me rappelle plus les tenants et les aboutissants). C'est inintéressant et ça gâche l'image de Jet Li (dont je suis une grande fan au demeurant). C'est glauque, c'est policier, c'est du Besson.....
allez, on arrête, ça m'énerve ce gâchis....
Un nanard de plus produit par Besson...
Bof...
Chris Nahon (qui ferait mieux d'arrêter de regarder des clips à la télé pour se tourner vers le cinéma), a filmé les combats n'importe comment. Besson a aussi laissé des traces indéniable sur ce film, ce qui ne l'a pas plus arrangé vu qu'on se retrouve encore avec des policiers débiles et/ou violents. Le scénario est très mauvais, les rôles ne tiennent pas debout une seule seconde (qui a fait le casting ? Bridget Fonda est sous employée, Jet-Li nous avait habitué à mieux, et Tchéky Karyo se retrouve à jouer un flic français détestable, en anglais - le doublage est mauvais, au passage...).
Je me rend compte maintenant ce que ça doit faire aux Hong-kongais quand ils voient les films de kung-fu qui se passent dans leur ville : quand c'est juste rigolo, passe encore, on n'a pas vraiment besoin d'y croire, mais quand ça joue les sérieux, ça doit vraiment être horipilant.
Ici, c'est Paris vu par des étrangers : Besson ne peut pas vraiment être français, il ferait mieux de rester à New York... on a le droit de filmer une ville en n'en montrant que les mauvais côtés, mais si on essaie de faire croire que Paris est un studio d'Hollywood où tout peut péter, et où les flics tuent n'importe qui...
Comme quoi, autant ça ne me dérange pas quand les Américains font péter leurs grandes villes dans plusieurs centaines de films, on y est habitué à la longue, autant je déteste qu'on vienne faire ça dans une ville qui ne s'y prête pas ; si ç'avait été Bastia j'aurais mieux accepté que tout explose de partout. ;-)
En bref, seule la musique de Craig Armstrong est bien, et c'est pourquoi je met 1 point...
Pas mal. Surtout pour un Jet Li occidental
On a vu pire. cf The One ou En Sursis. Ici ça se passe en France, ce qui est un plus pour nous français, et on a Tchéky Karyo qui reprend son rôle de malade dans Dobermann. Y a de l'action mais c'est malheuresement parfois monté avec les pieds. Plutôt plaisant quand même. Rien de très glorieux néanmoins, avec des chinois toujours très stéréotypés.
02 décembre 2007
par
Hotsu
Et un navet de plus à la carrière hors de Chine de Jet Li.
Je ne sais même pas par quoi commencer tellement ce film est nul.
Et le pire s'est qu'il est prétentieux, avec ses airs de superproduction Hollywoodienne mais qui veut rester dans l'exception culturelle Française en s'inspirant des films de Besson et de Hong Kong.
Je trouve que ça fais un peu beaucoup, n'est ce pas Mr Nahon, lorsque l'on est inconnu au bataillon (je sais, elle était facile).
Car en plus, il prend les plus mauvais côtés de ce qu'il s'inspire. Son film se veut un gros budget avec plein d'explosion si chers à Hollywood. Un style Besson, mais qui est mal contrôlé avec des effets clipesques à deux balles, que je situe à mi chemin entre la France et les USA. Avec aussi des combats de kung-fu mille fois mieux chorégraphier et filmé dans le pays d'origine (à savoir Hong-kong). Et sans oublier un scénario débile et simpliste avec des personnages caricaturaux, comme en trouve dans les films kitsch, sans prétentieux, assumé et avouer d'avence de Hong-Kong (cf: Taï-Chi Master), mais qui chez
Le Baiser Mortel Du Dragon n'était pas volontaire, puisqu'il est prétentieux.
Franchement au début je me suis dit que ce projet pouvait être pas mal. Mélanger les atouts et styles des films Hollywoodiens (budget, donc moyen technique), Européens (style indépendant et narration) et Asiatiques (chorégraphie des combats et innovation). Mais malheuresement, comme je l'ai dit ci-dessus, le réalisateur à pris tout les mauvais côtés.
Donc on à faire à bon navet mal assumé. Qui à coûter un bon paquet d'argent et qui a dû en rapporter pas mal vu que l'on a leurré les gens sur la marchandise.
La note 1 et la non présence de la tête de mort s'explique par le faite que c'était le 1er film du réalisateur. On a tous le droit à l'erreur.
Pitoyable
Pourtant Jet Li a l'air d'y croire. C'est malheureusement lamentablement raté. Dommage
why ?
Pourquoi besson produit ca ? pourquoi jet li est dans le film ? pourquoi c'est a paris ? pourquoi j'ai regarder jusqu'au bout ?
- les impots -les impots aussi -pour l'international -je suis un fou
C'est dommage quand besson fait un film c'est un bon film commercial et toutes ses productions sont a vomir , jet li est aussi "bon" que dans ses roles americains !
DE LA MERDE EN BARRE
Incroyable, lorsque j'avais rédigé cette critique, il y a 2 ans, j'avais mis à ce film une note de 3! Mais comment ai-je pu? Et en relisant ce que j'avais écrit à cette époque là, j'ai frôlé l'infarctus du myocarde! Mais comment peut on tant changer d'état d'esprit en 2 ans? Comment ai je pu trouver le film "correct"??? C'est un cauchemar!
Bref, ce film n'est qu'un navet pur jus!!!!!!!!!!!!!
et puis merde a la fin
Désolé mais comment qualifier ce film de film d'arts martiaux? Montage épileptique, aucun repère visuel, pourtant o combien essentiel dans le genre, preuve qu'on a rien compris, en negligeant une quelconque recherche de topo. Faux raccords a la pelle, philosophie a 2 balles (sauf si on est fan de chips aux crevettes), ridicule toujours atteint et auto référence (a croire que Besson est l'ultime référence du genre). Jet Li se retrouve dans un film ultra violent et débile, dans lequel on n'hésite pas a filmer gratuitement une pute sniffant un rail de coke. Le pauvre.
Quelle m****
Sans conteste Le film le plus nul de la filmo de jet li. et pourtant je connais (hélas) très bien certains des cascadeurs. esperons qu'il ne recommence pas la même erreur (même si c'est déjà fait)...
Mortel, effectivement
Je comprends pas, ils sont otus passés sous une échelle ou quoi ? A part Joh Woo qui a réussi (plus ou moins) en occident, les interprètes HK se plante (Chow Yun Fat, Michelle Yeoh, ...) et Jet Li fait partie du lot.
Pourtant, ça partait bien (bon d'accord Besson produit) : un flic hong-kongais tombe dans un traquenard et se retrouve accusé de meurtre, le tout dans un univers urbain, sordide et étouffant. On nous prométtait un genre de rip-off de Nikita avec des combats de rue sans câbles, et tout et tout. Ok, le scénar' est loin d'être celui de Matrix ou Avalon; mais quand même !!!
Et pis, voilà, le "film" (parait que ça s'appelle comme ça) est là et euh...que dire ?? TOUT, oui, absolument TOUT est foiré. Le racisme voulu par le perssonage de Tchéky Karyo déteint sur le reste de "l'oeuvre" ( "y'a un milliard de chinois, tu crois qu'ils s'apercevront qu'il en manque un", bon ce n'est pas la réplique exacte mais vous voyez le niveau), la violence est d'une gratuité exemplaire (la fin se veut un hommage à l'excellent manga Hokuto No Ken, ben c'est raté !!!), le personnage de Bridget Fonda est révélateur de toutes les hypocrisies sexuelles et misogynes des prod' Besson (elle s'endort aux toilette avec la culotte à mi-cuisse, elle se fait tabasser,....le tout filmer avec beaucoup de complaisance). On pouvait facilement virer le personnage féminin, je pense. Les combats ? Euh.....bah...c'est à dire que à part le fait d'utiliser des aiguilles d'acupuncture....la mise en scène mérite zéro (voir même une note négative, cf la call girl qui sniffe un rail de coke avec la caméra sous la table), le montage a autant de grâce qu'on dirait qu'il a été fait par Jason Voorhes (2 neurones + 1 machette).
Ah tiens, je n'ai pas parlé de la "romance" à base de chips aux crevette (roses ou bleues ?), ben si c'est fait.
Bref vous voyez le niveau. En fait, la seule apparition de Jet en occident qui vaut le coup (avec un pack de bière et des potes ça passe mieux) c'est Romeo Must Die (bon les combats sont bordéliques mais plus rigolos).
Bref, que vous soyez fan de Jet Li ou néophyte dans le vaste (et riche) monde du cinéma asiatique : FUYEZ COMME LA PESTE LES NANARS INTERSIDERAUX DE JET LI EN OCCIDENT !!!!! (message subliminal : et regardez voire même admirez ce dont il est capables dans Once Upon A Time In China, Fist Of Legend, Swordsman,....)
Prout!
Quelle daube mes petits amis!!
On se croirait dans les cauchemars de Tony Scott!
Plus con tu meurs, plus mal foutu tu meurs, plus ringard tu meurs... plus Besson tu meurs!