Thriller sympa !
Contrairement à l’avis général, j’ai beaucoup aimé ce film.
Andrew LAU nous emmène dans un univers très sombre… La seule petite note de couleur, est le personnage de Hsu Chi, dans son éternel rôle de jeune fille pétillante et coquine… Elle est une nouvelle fois craquante.
Tony LEUNG Chiu-Wai, est une nouvelle fois excellent dans un rôle à l’opposé de ce qu’il a l’habitude de jouer… Ca c’est un acteur… capable de tout jouer, et ne se préoccupant pas de son image comme certains (dont je tairai le nom) qui refusent de jouer les méchants pour ne pas altérer leur image.
Takeshi KANESHIRO, est très à son aise dans ce rôle d’homme brisé, dont le suicide de la copine a bouleversé toute sa vie et l’a conduit sur le chemin de l’alcoolisme.
Quant à XU Jing-Lei peu connue en tant qu’actrice, elle tire très bien son épingle du jeu dans ce personnage trompé.
Le scenario révèle à la Colombo, le coupable dès le début, mais tout l’intérêt du film réside dans le fait de connaître les raisons de ce crime, et l’enquête de Takeshi KANESHIRO sur ce crime presque parfait, est palpitante d’un bout à l’autre.
En bref, c'est un film que je recommanderais…
Verre à moitié vide ou à moitié plein?
Confession of Pain pourrait être le film qui remettra un peu Andrew Lau à sa place. A savoir celle d'un réalisateur de poids à Hong Kong, très proche du public et de ses goûts, très bon "technicien" de l'image de par sa formation, mais sûrement pas un génie de la réalisation. Ses
Infernal Affairs en ont fait un nom jusqu'à l'étranger, mais pourraient être le diamant dans une carrière autrement moins étincelante. Andrew Lau peut faire de bons films, souvent très poseurs, mais agréables dans le genre (comme son
Initial D franchement fun pour qui aime les courses de voitures). Ce
Confession of pain, sûrement trop attendu à cause de son genre et des IA, n'est pas un mauvais film, mais il décevra forcément beaucoup de spectateurs, alors qu'il n'y a pas vraiment à s'étonner.
Car ici Andrew Lau s'aventure sur un terrain qu'il connait beaucoup moins bien que son terrain de prédilection. A savoir des films plutôt amples, des films de forme plus que de fond, du blockbuster plus que du film intimiste. Bien sûr, il n'est pas seul, il coréalise, le scénario est signé Félix Wong. Mais le film montre tout de même rapidement ses limites: la partie thriller est solide, même si sans intérêt majeur une fois le twist final révélé, comme souvent avec ce genre de concept. La partie humaine derrière cette histoire est hélas beaucoup moins efficace. Pourtant le titre le disait bien, il allait s'agir de souffrance, de douleur, de personnages tourmentés. Ce qui est le cas, mais la froideur de l'ensemble laisse perplexe. Jamais on ne se sent vraiment impliqué ni dans le personnage d'un Tony Leung à nouveau très bon mais trop calculateur pour être touchant, ni dans le personnage d'un Takeshi Kaneshiro qui hérite du mauvais rôle du film, à savoir un personnage dont les enjeux dramatiques restent trop flous.
On peut aussi regretter les personnages secondaires "greffés" de manière trop évidente sur l'histoire principale pour apporter un élément manquant. A savoir une Hsu Chi qui en devient énervante à force de jouer son personnage de jeune fille candide pleine de vie, et To Man Chat qui lui aussi a du mal à sortir de ses personnages décalés. Soulignons enfin la musique un peu trop transparente comme souvent dans les films Hong Kongais.
A l'inverse de ce côté "humain" décevant, la partie thriller est plus réussie. Le rythme n'a rien de frénétique pour un film sans véritable scène d'action, mais se montre fort efficace. Le côté "pourquoi lui?" au lieu de l'habituel "qui est le tueur?" apporte un peu plus d'intérêt à l'intrigue en forçant le spectateur essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire, même si le twist est au final un peu décevant, quand bien même il permet enfin de rendre les personnages plus touchants. La technique est évidemment très satisfaisante, avec une photo d'excellente qualité et de superbes plans de Hong Kong.
Confession of Pain se regarde donc comme n'importe quel thriller du type "Cluedo", où le seul véritable intérêt est la révélation finale, et dont on ne se souvient plus de grand chose au bout d'une semaine. A ce titre, le film n'est qu'à moitié réussi puisqu'il se voulait surement avant tout un drame humain sur fond de thriller alors qu'il n'est qu'un plaisir de cinéma éphémère comme on en voit beaucoup. Un bon "produit" donc, bien léché, mais en matière de cinéma pur, on est hélas un bon cran en dessous des Infernal Affairs.
Décevant pour une équipe pareille
Belle déception pour cette énième collaboration Marco Mak/Andrew Lau. Il faut dire qu'outre Infernal Affairs dans le même registre, un Initial-D bien enlevé nous avait habitué à mieux. On retombe ici au niveau d'un thrilleur sérieux et sans imagination. La déception est particulièrement vive en ce qui concerne la construction de la trame narrative. Pendant le premier tiers du film, on les sent empêtrés à vouloir brouiller les pistes avec notamment une narration rapportée rapidement exaspérante. L'absence de réel temps fort tout au long de l'histoire concourt aussi à cette relative monotonie qu'une mise en scène aseptique finit d'achever.
Histoire d'être à niveau, on a l'impression que l'ensemble du casting s'est donné le mot pour ne surtout pas dénoter de la platitude ambiante, c'est appliqué, propre mais totalement froid et distancié. Je ne sauverais que Chapman TO Man-Chat qui n'a malheureusement qu'un rôle secondaire. Seule la solidité du scénario fait que le film tient à peu près jusqu'au bout. Que ce film ait fait autant d'entrées que les deux Johnnie To réunis en 2006 à Hong-Kong à de quoi laisser dubitatif.
Message personnel pour Andrew Lau: attention tu es sur la mauvaise pente, on croyait révolu le temps pourtant pas si lointain des
The Avenging Fist et
The Wesley's Mysterious Files, mais si tu continues comme ça t'as de bonnes chances d'y retourner....
13 septembre 2007
par
jeffy
Bon titre
Eglise du XIIIième arrondissement, dimanche 20 mai 2007, 14h55.
Shubby : Bonjour mon père. Je viens me confesser.
Curé : Bonjour mon fils. Je comprends, vous m’avez en effet l’air très peiné.
Shubby : C’est normal, je viens de voir « Confession of pain ».
Curé : Aaaaah. Quelle drôle d’idée vous avez eu là.
Shubby : N’est ce pas. Je n’en peux plus, il faut que je vous dise. Eh bien voilà : c’est bien simple, le film ne semble pas exister. J’avais l’impression de regarder des images, de voir des gens bouger, d’entendre une musique débile, etc, mais rien n’arrivait à coller tout ça ensemble. Pire, je ne m’étais jamais rendu compte à quel point Takeshi Kaneshiro jouait comme un manche. Là, paf, la révélation. C’est bien simple, depuis je ne porte que des chemises à manche courte. Sinon, je pense à Kaneshiro. Et là, j’ai beaucoup de peine. C’est dingue, hein ?
Curé : Je vous écoute mon fils.
Shubby : Merci. Du coup, est ce que je peux allumer un cierge chez vous ? Pour le polar HK ?
Curé : Vous êtes dans la maison de Dieu. Il comprend et envisage toute chose, sans rien remettre en cause.
Shubby : Merci mon père. Mais, euh… je peux, moi, remettre en cause « Confession of pain » ?
Curé : Si vous le souhaitez.
Shubby : Merci. Non parce que là, vraiment…
Agréable.
Peut-être pas le thriller typique : moins de rythme mais plus étude de caractères. J'ai beaucoup aimé le jeu des acteurs et la mise en relief des expressions du visages.
Souffre très certainement (et un peu injustement) de la comparaison systématique avec Infernal Affairs.
Le film et assez lent je trouve par moment et les scènes d'action sont assez rare. Le problème du film en question vient surtout de la réalisation assez mollassonne et maladroite, ce qui fait que les révélations arrivent sans surprise, et cela enlève la tension que l'ont devrais ressentir dans un thriller. Pour les deux acteurs principaux Tony Leung et très convaincant dans sont rôle, et le beau gosse Takeshi Kaneshiro s'en sor plutôt pas mal, quant aux actrices ont ne peut pas dire qu'elle ont rôle important, (ça c’est le moins que l’ont puisse dire).
En bref confession of pain et thriller qui ce laisse regarder sans problème, qui n'est certes pas dans les meilleurs du genre, mais qui n'est pas dans les plus mauvais non plus.
Le film est un déception par rapport à Infernal affairs, mais globalement par rapport à la filmo des réalisateurs Confession of pain ne se place pas si mal.
On suit tout ça sans grand intérêt, c'est agréable visuellement et il n'y pas de temps mort mais ce n'est tout simplement pas passionnant. Le twist final, assez improbable d'ailleurs, ne change pas la donne: CONFESSION OF PAIN est un petit thriller correct, qui ne restera pas dans les mémoires, mais se regarde sans problème.
THRILLER CLASSIQUE.
Dans la lignée des derniers polar et thrillers sortis à la même période, Confession of pain ne tient pas forcement le haut du panier mais reste un film de bonne facture. Un thriller plus ou moins classique servi par un Tony LEUNG ambigue et tourmenté à souhait. Un finish peut-être prévisible mais qui ne gache en rien la globalité du film. Si vous chercher un polar dans la veine des INFERNAL AFFAIRS, allez jeter un coup d'oeil sur Confession Of Pain.
Beau papier cadeau mais pas grand chose à l'interieur
N'étant pas un grand fan du réalisateur Andrew Lau, je ne m'attendais pas à grand chose de ce
Confession of Pain.
Agrémenté d'une superbe photo, ça démarre pourtant très bien et le ton est vite donné. Cependant le film s'enlisse assez rapidement à vouloir trop en faire dû à des effets visuels omniprésents et d'un montage pas très cohérent. Dommage car du coup le côté tragique de l'histoire a du mal à s'imposer.
De plus les 2 personnages principaux sont beaucoup trop présents ce qui laisse peu de place aux seconds rôles (déjà pas très nombreux). Malgré un Tony Leung une fois de plus impeccable dans son rôle de flic tourmenté mais pas aussi dérangeant que dans
The Longuest Nite.
Pour le reste Andrew Lau semble s'être appliqué pour rendre ses films un peu moins soporifiques mais son goût pour la surenchère d'effets visuels et toujours là.
Malgré cela le film se regarde sans déplaisir mais reste sans grande surprise non plu.
Long ennuyeux et plat. Un film soporifique distillant une impression désagréable de déjà-vu.