Soyez japonais, demandez l'impossible
Il n'y a que les japonais pour faire ces films-là, des teenage movies funs pas idiots, réalisés avec fougue, souvent à grand renforts d'effets mais sans que cela énerve. Tout rentre dans un style léger, cool, baba cool tendance psyché en l'occurence. A l'instar d'un
Waterboys,
69 est un plaisir simple, avec ses nanas super mignonnes, ses belles gueules de minets (ainsi Masanobu Ando) et des idées sorties de nulle part. Par exemple, tout d'un coup, cette réplique hautement débile : "On va barricader le toît de l'école!". Mine de rien,
69 nous apprend aussi que Mai 68 a fait son chemin jusqu'à Tokyo, même si ce n'était que de vagues concepts mal digérés. Et, comme son confrère
Blue Spring (qui a lui une tendance punk),
69 ne s'embarasse pas de morale mais développe un thème 100% japonais : l'art de "la pose", de "se la jouer" avec élégance, une variante de la tradition de "ne pas perdre la face".
Fort Sympathique
Murakami Ryu, malgré son talent pour développer des histoires bien glauques, s'est laissé poussé des ailes en racontant son année 1969, et l'adaptation qui en est faite est un plaisir à suivre. Ainsi on voir deux jeunes sans réel but intégrer une bande de révolutionnaires pour le fun et organiser des plans de luttes contre l'enseignement. Ils sont mal organisés mais ils ne cherchent pas à évaluer les conséquences de leurs actes. C'est leur année défoul' où ils tentent les pires choses. Peut-être dans l'idée que l'année suivantes, à l'université, l'ambiance lycée sera révolu et que c'est leur dernière chose de faire quelque chose gratuitement qui sera sans doute oublié à l'avenir.
Avec le même acteur que dans Waterboys, TSUMABUKI Satoshi, on sent une ambiance un peu semblable. Comme le dit Yann, c'est aussi un teen movie mais au sujet sérieux et l'ambiance légère ; un vrai plaisir à regarder. Les acteurs sont attachants, les actrices son mignones (et ben oui !!) et l'ambiance rock années 60 est vraiment très sympathique. Bref, c'est un bon film...
21 janvier 2006
par
Elise
Barricades et rock'n roll
Petit film plaisant sur une période troublée dans le monde, où l'on voit une jeunesse japonaise très influencée par les mouvements artistiques internationnaux (surtout le rock'n roll quand même avec Cream et Led Zep).à part ça, le film se traine, et perd peu à peu de son energie initiale.
Fidèle au roman
Tiré d'un roman de Ryu Murakami, ce film est d'une fraicheur incontestable et retranscrit parfaitement l'ambiance sereine post-68 où les idéaux politiques et amoureux s'entre croisent dans une tonalité des plus joviales. Recommandé, ne serait-ce que pour la présence de Satoshi Tsumabuki, hilarant comme à son habitude!
Très bonne adaptation
Très fidèle au roman de Murakami Ryu, ce film est une autobiographie de l'année 1969 de Murakami Ryu. Une bande de lycéen bien sympatique découvrent l'arrivée de la culture occidentale. Après avoir vu ce film, je me dis que j'aurais bien aimé y être à ce lycée en 1969.
Sinon, c'est bien réalisé et les acteurs jouent bien. Même s'il est très bien comme ça, 20 minute voir une demi-heure de plus n'aurait pas été de trop pour être encore plus proche du livre.
Un grand bravo à LEE Sang-il.