Blue Sky

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Dommage que les acteurs n'y croient pas

Lee In-Su a auparavant réalisé un autre film historique, à petit budget, Haan, afin de rappeler la mémoire d'un espion coréen à l'ambassade japonaise de Hawai. Encore une fois, il ne bénéficie que d'un maigre budjet pour réaliser Blue Sky, qui raconte les tribulations des premiers pilotes coréens dans la première école coréenne d'aviation, aux Etats-Unis ; beaucoup de nationalisme et finalement assez peu de réalisme dans les personnages plutôt mal joués, on a du mal à être pris dans l'histoire. Evidemment, tout ce qui est effets spéciaux n'est pas bien fait à cause du budget réduit, mais ce n'est pas un problème pour ce film ; le plus dommage c'est vraiment que les interprètes n'ont absolument pas l'air sérieux, et le discours perd de son intérêt. On salue tout de même le désir d'honorer la mémoire d'aviateurs mort pour l'indépendance (même si leur action n'a rien fait). Dommage que la crédibilité ne soit pas au rendez-vous.