Une impression de trop peu
Un Wai Ka Fai pour le nouvel an ça n'a rien de bien original, si on ajoute à cela la collaboration annuelle de Cecilia Cheung et Lau Ching-Wan qui dure depuis 5 ans, il n'y a pas a priori grand'chose de nouveau à espérer. Et pourtant le film réussit à surprendre, du moins au début. Wai Ka-Fai semble prendre plaisir à jouer avec la caméra dès les premières minutes, ce qui contribue en partie à la bonne défintion du personnage de Cecilia Cheung. Malheureusement ce dynamisme initial se perd progressivement, la faute à un scénario qui ne réserve aucune surprise. Si Lau Ching-Wan porte avec Cecilia la plus grande partie de l'effet comique, Jordan Chan n'est pas à la fête dans un rôle qui le laisse en retrait. Pire la fin se révèle particulièrement lassante et vient plomber un film qui aurait pu agréablement surprendre s'il avait continué sur sa lancée. Une mention particulière pour le générique de fin et sa morale nauséabonde "devenir achteuse compulsive c'est le bonheur, il suffit d'épouser un millionaire".... Eh oui c'est cela aussi Hong-Kong.....
dommage 
cette comédie de nouvel an survoltée me laisse deux impressions différentes: d'abord j'ai vraiment apprécié la première heure, et ensuite j'ai trouvé le film limite indigeste.
ce qui m'a plu c'est cette ambiance de folie ou tous les personnages sont barjots (en tous cas ils ont chacun une névrose plus ou moins dérangeante), ce qui occasionne pas mal de gags, surtout quand ils se retrouvent à plusieurs.
ce vent de folie passe très bien dans un premier temps, mais malheureusement je trouve que WAI kafai fait monter la sauce trop vite, et on arrive au bout d'une heure à un rush non stop jusqu'à la fin de folie quasicontinue, frisant l'overdose et saoulant au bout de 15 minutes. c'est rare que je trouve un film d'1h30 fatigant à suivre, mais là le générique m'est apparu salvateur.
cela n'empêche pas que je garde globalement un bon souvenir du film, qui, pour une comédie de nouvel an, critique de manière outrancière et acerbe notre société de consommation et les maladies "urbaines".
cela fait plaisir de voir que Himalaya singh était un accident de parcours et que WAI ka fai retrouve un niveau pas trop éloigné de FANTASIA, HELP ou FAT CHOI SPIRIT, en plus déjanté encore.
conseillé mais attention à l'overdose.
Pour la 5ème année consécutive; Wai Ka-fait met en scène sa comédie du nouvel-an chinois. Pour cela, il réunit 2 de ses acteurs fétiches, Lau Ching-wan et Cecila Cheung, tous dejà présents dans les plus ou moins reussis Mighty Baby, Fantasia et Himalaya Singh. Avec Shopaholics, son opus pour 2006, le réalisateur parvient à faire oublier le catastrophique Himalaya Singh même si la réussite n'est pas exactement au rendez-vous.
L'un des passe-temps préféré des hong-kongais est le shopping. Quiconque a la chance de se promener dans les rue de la ville sera surpris par la quantité absolument sidérante de centres commerciaux au mètre carré. Wai Ka-fai empruntece postulat piour nous narrer l'histoire d'une accro au shopping qui ne peut controler ses impulsions (Cecilia Cheung) et qui, pour guerir, vient à consulter l'un des meilleurs psychologues locaux (Lau Ching-wan). Mais, elle peut difficilement ne pas succomber au charme d'un jeune milliardaire (Jordan Chan) lui aussi accroc aux achats en tout genre.
Malgré un point de départ assez interessant et original, le film se dillue lentement mais surement vers la comédie romantique hong-kongaise commerciale et convenue. Le film n'est pas plus mauvais que la moyenne du genre mais rien ne le distingue particulièrement de la production courante.
Comme toujours, la mise en scène de Wai Ka-fai est jolie et le réalisateur s'efforce d'insuffler le plus possible de rythme à son oeuvre. Sur ce point là, il a réussi son coup.
La déception vient de Lau Ching-wan, trop en retrait et timoré, bien loin de ses performances comiques d'il y a encore 2/3 ans...A croire que les critiques, qui ont démoli sa performance d'Himalaya Singh, l'ont poussé à faire le hola sur les grimaces qui l'ont rendu si populaire auprès des amateurs de comédie cantonaise. Entre le surjeu éhonté d'Himalaya Singh et son acting de Shopaholics, à la limite de la transparence, reste pour lui à trouver un juste milieu ou laisser de côté un genre où il semble avoir tout donné.
Bilan mitigé donc pour un film qui satisfera les fans de Cecilia Cheung, encore une fois à croquer.
Les courses se font la malle
Après la débâcle du fortement médiocre "Himalayan Singh" l'année dernière, il était légitime de se poser des questions quant à l'intégrité artistique de la nouvelle comédie du Nouvel An de WAI Ka-Fai, "Shopaholics". Si le pire a été évité, on ne peut pas parler non plus d'une bien bonne réussite.
La première demi-heure est fabuleuse. Portrait au vitriol d'un Hong Kong poussant à la sur-consommation et beau portrait de plusieurs personnages tout simplement irrésistibles, la suite fait déchanter. Une fois tous les ingrédients mis en place, les scénaristes peinent à trouver une quelconque histoire à développer...et au film de s'enliser dans une pénible course-poursuite interminable, dont l'intérêt reste (forcément) limité. Pourquoi s'évertuer à faire et défaire les couples ? Sûrement pas pour servir de thérapie aux "dérangés mentaux" du film...
Nouvel An oblige, un happy ending des plus convenus est rajouté à la dernière minute pour que petits et grands, hommes comme femmes se retrouvent - peine perdue, le film ayant certes atteint un score "honorable" dans ces temps difficiles au box-office HK, mais pas suffisamment pour remporter une pleine adhésion.
Et à WAI Ka-Fai de sérieusement se remttre en question pour (re-)trouver comédie à la pleine mésure se son talent de réalsiateur comique.
moit moit
pas génial génial ce film. Disons qu'il est presque inutile à regarder et qu'il va être rapidement oublié. ça vaut vraiment pas le coup de le regarder plusieurs fois.
D'habitude, je rechigne pas à regarder une comédie, ça fait toujours plaisir de rire un peu. mais là, rien ne va plus. c'est amusant à de très rares moments puis ça passe très vite.
Je trouve que le rôle de Cecilia Cheung est bien bas pour elle, je trouve dommage qu'elle ait joué là dedans. En général elle fait de bon films.
Donc en gros ça se laisse voir une fois mais pas trop non plus, sinon overdose.
